Venus de toutes les régions françaises, 20 000 manifestants et 1000 poneys ont défilé dans les rues de Paris ce dimanche après midi pour protester contre la hausse de la TVA sur les activités équestres.
La mobilisation ne faiblit pas et a franchi un nouveau cap cet après midi où 20 000 cavaliers de tous âges se sont réunis dans les rues de Paris. De la place d'Italie à celle de la Nation, un cortège inédit composé de poneys, d'enfants , de parents, de dirigeants de centres équestres, de champions, de politiques à l'instar de la sénatrice Chantal Jouanno, très impliquée dans cette cause, a défilé pendant trois heures.
La manifestation s'est terminée place de la Nation par les discours des organisateurs et parties prenantes à cette manifestation François Lucas, président du CREIF (Comité régional d'Equitation d'Ile de France), Pascal Mullet Querner, porte parole du collectif Equitation en péril, Pascal Bioulac, Président du GHN (Groupement Hippique National), Marianne Dutoit, présidente de la FNC (Fédération Nationale du Cheval) et Serge Lecomte, Président de la FFE (Fédération Française d'Equitation). Tous ont remercié les participants pour cette mobilisation sans précédent et qui s'ajoute à toutes les actions qui ont déjà eu lieu en province.
D'’autres actions de protestation sont d'ores et déjà envisagées au Salon du Cheval dans quelques jours puis à Bruxelles, "pour alerter la Commission Européenne et le Parlement Européen des mesures fiscales engagées par la France."
Retrouvez lundi dans Tour d'honneur images et interviews des acteurs de cette manifestation
Commentaires
La FFE a utilisé 25% de ses ressources en 2012 pour Lamotte Beuvron qui ne représente que quelques minutes par an dans la vie d'une minorité de licenciés..
Les frais immobiliers de la FFE ( terrains, agencements, immobilisations corporelles) ont progressé de 54% de 2011 à 2012 passant de 11.39 millions d'€ à 17.69 millions d'€.C'est énorme
Cet affairisme immobilier est-il compatible avec l'objet et les statuts d'une fédération sportive délégataire du service public ?
Ne s'exerce-t-il pas au détriment de l'équilibre financier des clubs contraints de facturer leurs prestations au ras des pâquerettes pour permettre à leurs clients de payer leur licence et leurs engagements en compétition ?
Voilà surement ce pour quoi il serait utile de manifester bruyamment !
Ph. POPPE
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