La décision a été prise il y a peu de temps par le Conseil général des Yvelines et plus précisément son président Pierre Bédier. Le Haras national des Bréviaires est à vendre.
L’information est parue cette semaine dans Le Parisien et nous en avons eu confirmation auprès du service de presse du Conseil général des Yvelines sans pouvoir avoir d’entretien ni avec le président ni avec son directeur de cabinet. « La décision a été prise en raison de charges supplémentaires imposées au Conseil général pour les bénéficiaires du RSA », nous assure-t-on. Cette annonce, tombe alors que François Lucas, le président du CREIF rencontre des élus du département et de la région pour exposer son projet de parc équestre régional au Haras national des Bréviaires. Un projet au bas mot de plus de trois millions d’investissements dont le but est de créer « une infrastructure à usage collectif pour fédérer, coordonner et soutenir l’ensemble des acteurs du monde du cheval » de la région qui serait découpé « en trois pôles : un pôle technique régional pour l’équitation, un pôle dédié aux métiers du cheval et un pôle dédié à l’élevage et au commerce de chevaux. » En novembre 2013, le Conseil général des Yvelines avait voté à l’unanimité une subvention de 400 000 euros pour une nouvelle carrière sur ce site qui lui appartient puis l’a abandonnée depuis que Pierre Bédier a repris la présidence du Conseil général des Yvelines (en avril 2014). Actuellement, le site accueille plusieurs activités à travers l’IFCE (dont une nouvelle école d’attelage), Coopélia (qui gère le centre technique), des bureaux du CREIF, une sellerie et un poste à cheval de la gendarmerie. « Je ne comprends pas cette décision, car les élus auxquels j’ai présenté mon projet me soutiennent, assure François Lucas. Il y a encore quatorze fonctionnaires sur le site et des familles qui habitent sur place. » Ce site de 40 hectares est estimé par les Domaines à 2 700 000 euros. Pour mémoire, il avait été acheté à 80% par les Haras nationaux dans les années 70 et à 20% par le Conseil général des Yvelines. Aujourd’hui, le Conseil général des Yvelines ne souhaite plus conserver ce site pour des raisons de dépenses sociales plus importantes. Mais quelles seront les conséquences de cette vente pour la région ? Cette position n’est elle pas en contradiction avec le discours d’investiture du président Bédier en avril 2014 où il évoquait son projet de création d’une agence départementale de soutien aux communes rurales et l’idée de mettre en place les Etats généraux de la ruralité ? On aimerait bien un peu plus de cohérence dans la politique suivie par les élus. Les Bréviaires, n’est elle pas une commune rurale proche de Rambouillet où le cheval a trouvé sa place depuis plusieurs années ?
Commentaires
Sans parler des coûts d'entretien !
Si besoin il y a laissez donc le secteur privé s'en occuper . Cela ne coutera rien au contribuable et les résultats seront au moins aussi bons.
Ph. POPPE
Monsieur LECOMTE préfère la Sologne et ces avantages perso .... Le Poney OUI le cheval NON. Il est très urgent que la filière réagisse. Quand jouerons-nous collectif ?
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