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Bourg-en-Bresse prépare ses étoiles

Jocelyne Alligier 20 avril 2023

Dans un département où de nombreux performers ont vu le jour, le Jumping international de Bourg-en-Bresse bénéficie d’un solide ancrage. Entre sport et élevage, l’édition 2023 s’annonce prometteuse !

Pour présenter la prochaine édition du Jumping international de Bourg-en-Bresse, qui se tiendra du 17 au 21 mai prochains sur le site d’Ainterexpo, la présidente de Bourg Sports Équestres, Jeanne Gonin-Ducousset, bénéficiait d’un cadre de choix avec l’écurie de compétition de son époux, Julien Gonin, à Saint-Martin-du-Mont, tout près de l’agglomération bressane. Un site parfait pour faire découvrir à la presse locale les coulisses de la compétition de haut niveau. Celle qui réunira des cavaliers venus d’une vingtaine de pays pour les CSI2* et 4* et CSI Amateur bénéficiera d’un metteur en scène très en vue avec le chef de piste Grégory Bodo. À près d’un an des Jeux de Paris, de nombreux prétendants au podium olympique sont attendus ! Ce concours, qui attire toujours un très large public, verra aussi de nombreuses activités autour du pôle d’exposants et de la carrière d’animation où le jeudi 18 mai, les cavaliers de l’Ain pourront disputer leur championnat départemental Club et Poney.

Du sport… Et de l’élevage !

Cette carrière permettra aussi de voir évoluer les chevaux mis à la vente aux enchères organisée par l’équipe Fences, qui se déroulera sur le web le lundi 22 mai. Beaucoup de chevaux nés dans le département de l’Ain affichent de beaux palmarès comme les “Biolay” de la famille Moissonnier ou les “Fondcombe” de Philippe Prévost, et l’élevage sera bien sûr au cœur des activités mises en valeur. Le Top Foal, qui réunira cinq poulinières suitées, verra l’élection du plus beau poulain par un jury associant cavaliers internationaux et personnalités de l’élevage, mais aussi le public sollicité à l’applaudimètre. Une bonne façon de chauffer l’ambiance avant le Grand Prix 4* ! La présidente de Bourg Sports Equestres avait tout de même un petit regret : « J’attends quatre poulains à naître début mai, trop juste pour cette année ! », nous glissait en souriant Jeanne Gonin-Ducousset qui, avec son époux, s’est lancée aussi dans le monde de l’élevage. Julien Gonin confirmait : « J’avais déjà fait naître Prime Time des Vagues (Diner’s Time, SF) qui a fait deux championnats d’Europe Jeunes Cavaliers avec Alexandre Fontanelle, puis j’ai arrêté l’élevage. Mais désormais, les chevaux sont tellement chers qu’on se dit que ça vaut le coup d’en faire naître, d’autant plus que nous avons de bonnes juments qui ont fait leurs preuves en concours : Berlesque Cruise (Cruising, ISH) ISO 140, Reine de Launay (Kannan, KWPN) ISO 137, et Ophélie du Theil (Quidam de Revel, SF), ISO138. » Dans les écuries, Jeanne ne manquait pas de présenter le premier produit de son ancienne complice, Ophélie du Theil, avec qui elle a tourné en Grand Prix 1,40 mètre : J’Imagine des Vagues (Cartani, Holst), qui fait se premières foulées sous la selle. Pas de doute qu’il devrait faire une belle carrière !

Photo : Jeanne Gonin-Ducousset. Crédit : Jean-Louis Perrier.