CSI5*-W La Corogne : Billabong du Roumois et Harry Charles réitèrent leur performance un an après
Et de trois pour Billabong du Roumois à La Corogne ! Comme en 2021 et en 2022, l’alezan s’est imposé dans l’épreuve majeure du vendredi, ajoutant ainsi, sous la selle d’Harry Charles, une dix-neuvième victoire à son palmarès.
Cette épreuve cotée à 1,50 mètre semble indéniablement être la sienne. Après l’avoir remportée en 2021 avec Julien Epaillard, puis en 2022 avec Harry Charles, pour la troisième année consécutive, le génial Billabong du Roumois, SF (Mylord Carthago, SF) s’est imposé dans l’épreuve majeure du vendredi du CSI5*-W de La Corogne. Une performance assez rare pour être soulignée et qui prouve, s’il le fallait encore, l’impressionnante régularité de ce Selle Français né chez Philippe Bertho et formé par Armand Mallet, Régis Bouguennec, Margaux Rocuet et Clément Bertho. Car, quelques jours avant cette victoire, Billabong du Roumois s’imposait dans une épreuve cotée à 1,45 mètre à Opglabbeek et dans une autre à 1,55 mètre à Stuttgart.
“Ce n’était pas le plus démonstratif mais il a toujours répondu présent”
À douze ans, l’alezan continue donc de confirmer tout le bien que pensaient de lui tous ceux qui ont croisé sa route. “Deux jours après que Billabong soit arrivé dans les écuries de Bruno Rocuet, il m’a dit qu’il était fait pour cela. Avec son œil avisé, il a su que ça allait être un bon cheval“, nous confiait Philippe Bertho il y a deux ans, après la première victoire de son Billabong à La Corogne. “C’est un cheval qui se donne beaucoup et qui est très compétitif. Ce n’était pas le plus démonstratif mais il a toujours répondu présent quand on a monté les barres. Billabong a un énorme cœur avec beaucoup d’énergie.“
Sa générosité, ses moyens, son influx ou encore son respect, Billabong les a hérité de son père, le célèbre Mylord Carthago, mais également de sa mère, Iroise du Roumois, fille de Papillon Rouge. Cette dernière s’est d’ailleurs rapidement avérée être une très bonne mère : outre Billabong, elle a également donné naissance à Utrillo du Roumois (C Indoctro, Holst), ISO 155 et que l’on a lui aussi pu voir jusqu’en CSI5* avec Harry Charles. Par ailleurs, J’Y Suis (Laurier Rose), la grand-mère de l’alezan, est également celle de Saxo du Roumois (For Pleasure, Han), sacré champion de France dans la catégorie Jeunes cavaliers en 2018 avec Clément Bertho. Ainsi, Billabong descend d’une intéressante lignée maternelle, qui sera peut-être de nouveau transmise par ses propres soeurs, Kissmi et Liberty du Roumois.
Les Selle Français frappent fort à La Corogne
D’ailleurs, Billabong du Roumois n’est pas le seul descendant de Mylord Carthago à s’être distingué hier soir en terres espagnoles. Sous la selle de Jack Whitaker, le bon Equine America*Valmy de la Lande, né chez la famille Leconte, se classait quatrième, tandis qu’Azaria Dinero concluait à la onzième place avec la Suédoise Evelina Tovek. Et si l’expression “jamais deux sans trois” a été valable pour les victoires de Billabong dans l’épreuve majeure du vendredi à La Corogne, elle l’a aussi été pour le nombre de Selle Français présents dans le Top 5 de cette dernière hier. Car outre les deux fils de Mylord Carthago, le bon Blood Diamond du Pont (qui mettait pour sa part à l’honneur le sang de l’autre ténor français, Diamant de Semilly), né chez Matthieu Leconnetable, a lui aussi participé à la domination des Selle Français en se classant troisième aux côtés de Julien Anquetin.
Enfin, restons chauvins et mentionnons la belle deuxième place de Julien Epaillard et Cancun Torel Z (Cosinhus, Han). Sous la selle du Français depuis le mois de juillet dernier, cette jument de douze ans se montre elle aussi très régulière puisqu’elle remportait une épreuve cotée à 1,55 mètre à Vérone et, dans la foulée, une 1,45 mètre à Madrid.
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