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Ils représenteront la France aux championnats d’Europe de Riesenbeck

Emilie Dupont 16 août 2023

Du 4 au 10 septembre prochains, les meilleurs chevaux et cavaliers de dressage et de para-dressage ont rendez-vous à Riesenbeck pour les championnats d’Europe. À trois semaines de cette importante échéance, la Fédération française d’équitation et l’équipe fédérale d’encadrement sportif ont dévoilé la liste des couples qui y représenteront la France.

Du côté du dressage, Jean Morel, sélectionneur national, a “fait le choix de couples qui fonctionnent et qui sont engagés pour l’équipe de France“, comme il l’explique. L’équipe sera ainsi composée de Holmevangs Jolene, DWB (Glock’s Johnson TN, KWPN), jument de onze ans partenaire d’Alexandre Ayache, Habana Libre A, KWPN (Zizi Top, KWPN), prometteur hongre de onze ans monté par Morgan Barbançon-Mestre, Sertorius de Rima Z*IFCE (Sandro Hit, Old), hongre de treize ans sous la selle de Pauline Basquin, et le champion France Pro Elite en titre, James Bond de Massa (Bon Bravour, KWPN), qui a réalisé un très bon début de saison avec Arnaud Serre.

Si l’on peut s’étonner de l’absence d’un des couples emblématiques de l’équipe de France ces derniers mois, Gotilas du Feuillard, KWPN (Totilas, KWPN) et Corentin Pottier, pourtant performants cette saison, Jean Morel n’a pas manqué d’expliquer ses choix. “Habana, le cheval de Morgan, a besoin de prendre de l’expérience en championnat. Jolene et Alexandre sont sur la pente ascendante depuis le début de l’année et continuent à prendre des points auprès des juges. Pauline et Sertorius sont très réguliers et ont montré encore de belles choses encore ces dernières semaines. Enfin, Arnaud forme avec James Bond un vrai couple d’avenir. Ils ont besoin de prendre de l’expérience en championnat cette année.” En ce qui concerne les ambitions en vue de cette échéance, le sélectionneur national a été clair. “On ne doit pas se voiler la face, on ne va pas jouer les médailles. On est encore en construction d’une équipe en vue de Paris. J’ai besoin d’élargir ce groupe olympique pour mettre le plus de chances de notre côté. D’autres chevaux vont encore entrer dans la liste “À cheval pour Paris” en septembre. Nous misons sur le collectif. Nous avons besoin d’avoir des cavalières et cavaliers engagés pour le drapeau et pour l’équipe. On va se servir de ces championnats pour faire progresser les couples et pour poursuivre la construction d’une équipe où seules les performances récurrentes valideront la sélection.”

Objectif Top 6 pour l’équipe de para-dressage

En para-dressage, Fanny Delaval, conseillère technique nationale pour la discipline, a pour sa part fait le choix de sélectionner Stallone de Hus, Han (Soliman, Han), hongre de treize ans monté par Lisa Cez, Quaterboy LH, Han (Quaterback, DSP), fidèle partenaire d’Anne-Frédérique Royon, Pégase Mayenne, Old (Fidertanz, RHDL), anciennement connu sous la nom de Fidertanz For Rosi, et Vladimir Vinchon, ainsi que Swing Royal*IFCE, Han (Royal Blend, Han) et Chiara Zenati.

Là encore, l’un des couples phares de l’équipe de France manque à l’appel : Rhapsodie*IFCE (Brentano II, Han) et Céline Gerny. Cependant, comme l’explique Fanny Delaval, “c’est une sélection basée sur les résultats de la saison. Chiara et Vladimir sont incontournables cette année encore et s’imposent comme les piliers de cette équipe de France. Ensuite nous avons choisi Lisa et Anne-Frédérique qui nous semblent être les meilleures équipières pour épauler Chiara et Vladimir. Nous pensons cette équipe assez solide pour aller chercher un top 6 au championnat d’Europe. Nous n’avons pas besoin de nous qualifier pour les Jeux paralympiques, mais nous voulons concourir comme si nous devions décrocher une qualification. Pour l’individuel, il va falloir attendre de voir la composition des équipes concurrentes dans les différents grades. Ce championnat est une étape importante en vue de Paris 2024, un vrai rendez-vous collectif tant pour les athlètes que pour le staff dans son ensemble.”

(avec communiqué)

Photo : Sertorius de Rima Z*IFCE et Pauline Basquin. Crédit : FFE/PSV.