Ludovic Pacaud remplace Jean-Roch Gaillet à la tête de l’IFCE
Après un septennat intense marqué par de nombreux projets, Jean-Roch Gaillet a quitté la Direction Générale de l’Institut Français du Cheval et de l’Equitation, remplacé par Ludovic Pacaud. Vétérinaire de métier, il a contribué à renforcer le rôle de l’IFCE dans la structuration et la modernisation de la filière équine, avec notamment la mise en oeuvre du contrat d’objectifs et de performance (COP) 2023-2027.
« La première richesse de l’établissement, ce sont ses agents, la seconde ce sont ses chevaux. J’espère avoir bien accompagné les premiers et bien soigné les seconds. »
Jean-Roch Gaillet
Nommé le 1er octobre 2018 en provenance de la DRAF Centre-Val de Loire, Jean-Roch Gaillet a ainsi enchaîné un peu plus de deux mandats (d’une durée de trois ans). Renouvelé pour la dernière fois en novembre 2024 par décret présidentiel, il a fait valoir ses droits à la retraite (67 ans). Ouvert en juillet dernier, son poste a finalement été attribué à Ludovic Pacaud, précédemment directeur adjoint du cabinet d’Annie Genevard, ministre de l’agriculture.
Ingénieur général des ponts, des eaux et des forêts, le quinquagénaire (53 ans) a occupé de multiples fonctions territoriales. Son arrivée à la tête de l’IFCE ne surprend pas ceux qui suivent sa carrière. Il fut en effet délégué régional des Haras nationaux pour la région Nord-Pas de Calais-Picardie de 2005-2010. Un retour aux sources donc ! D’immenses défis l’attendent, à commencer par le maintien des activités de l’IFCE et du Cadre Noir de Saumur dans un contexte socio-économique compliqué. Comme l’indique le communiqué officiel, Jean-Roch Gaillet « a contribué à une profonde modernisation de l’IFCE et à l’affirmation de son rôle au service de la filière équine française. Sous son impulsion, l’Institut a consolidé ses missions régaliennes, développé l’innovation et renforcé sa place d’institut technique agricole et sportif de référence au croisement de la sécurité sanitaire, de la recherche, de la formation et du patrimoine équestre. » Quatre axes que le nouveau directeur général devra cultiver pour donner à l’établissement public des raisons d’envisager l’avenir sereinement.